Il faut s’accepter d’abord pour changer.
Mon intervention est plus efficace quand j’arrive à m’écouter et à m’accepter et que je puis être moi-même. Carl Rogers
Avec les années nous apprenons à devenir plus disposés de nous écouter nous-même, de sorte que nous savons mieux qu’autrefois ce que nous ressentons à un moment précis.
Il nous est plus facile de nous accepter comme quelqu’un de « imparfait » et qui certainement ne fonctionne pas toujours comme on aimerait qu’il le fasse.
Sans doute tout ceci peut vous sembler une étrange voie à suivre.
Elle parait cependant valable à cause de ce curieux paradoxe qui fait que c’est au moment où vous vous acceptez tel que vous êtes que vous deveniez libre, capable de changer.
Tant que vous refusez de vous voir tel que vous êtes, vous développez en permanence des efforts inutiles et vains pour paraitre ce que vous n’êtes pas. Tandis que lorsque vous vous acceptiez, cette paix intérieure vous rend apte à concevoir le changement bénéfique.
C’est là une leçon que vous apprendrez à travers votre expérience personnelle : à savoir que nous ne saurions changer ni nous écartons de ce que nous sommes tant que nous n’acceptons pas profondément ce que nous sommes. C’est alors que le changement se produit, presque à notre insu.
Une autre conséquence de cette acceptation de soi-même est que les relations deviennent réelles. Les relations réelles ont tendance à changer plutôt qu’à demeurer statiques.
Ainsi, votre efficacité s’accroît si vous vous laissez être vous-même dans vos attitudes, si vous connaissez et acceptez comme un fait les limites de votre endurance et de votre tolérance.
Acceptez-vous vous deveniez libre, capable de changer.
Source : NetPensée 2007
Commentaires récents