Toujours dans le cadre de partage des articles de mes chers Etudiants/Stagiaires de l’école MIAGE-Casablanca, cette fois c’est une histoire d’un jeune entrepreneur ivoirien qui cherche à cristalliser ses compétences d’entrepreneuriat dans le Temps et l’Espace, spécialement le WEB.
Je vous laisse avec l’histoire de Eden Saïba.
Bonne lecture, sans oublier vos feedback!
Début de l’article de Eden Saïba
Je n’avais aucune idée avant qu’il n’aborde, mais je fus captivé par ses premiers mots et très vite curieux de savoir davantage. « Eden Saïba«
Je suis Eden Saïba, jeune étudiant et entrepreneur ivoirien, résidant au Maroc. Je suis issu d’une famille chrétienne, mon père étant un ingénieur Telecom de formation, j’ai été élevé dans un cadre modeste mais j’ai aussi connu des casse-têtes où il fallait que moi seul pour répondre. C’est dans ces moments que entreprendre dans des choses qui me passionne (L’infographie, le développement web, le commerce en ligne et assez bien d’autre chose) fut ma seule option afin de sortir de « Mon Trou ».
Le 10 Février 2018, je décide de quitter l’école dans laquelle j’étais inscrit.
Le système éducatif ne me plaisait pas. J’avais de très bonnes notes aux exams mais je n’y trouvais aucune satisfaction quant à la formation que je recevais, un manque de qualité selon moi. Au fait, bien avant cette date j’en avais déjà discuté avec mon père qui refusait catégoriquement que je quitte cette école mais la chose qui me retenait le plus était une fille que j’aimais qui y était aussi inscrite, c’était ma petite amie ; notre rupture date de fin Janvier 2018.
Pour moi, il n’y avait plus de raison de rester encore, je devais attendre la prochaine rentrée académique pour être inscrit ailleurs. Mon père était en colère mais que pouvait-il bien faire. C’est là que mon trou s’est creusé !
Je n’avais plus d’argent de poche, un véritable fauché avec l’air riche. Penser à mon ex petite amie me faisait vraiment maigrir, il se fallu de peu pour que j’ai l’ulcère. C’est à cette période que je me suis lancé dans la conception d’affiche, le design numérique, les montages vidéo etc…
Je me rappelle encore des sommes que j’ai reçu avec les deux premiers travaux que j’ai effectués : 8 € et quelques jours après 23€. C’était pour moi un véritable moment de satisfaction après ces mois où avoir 1 seul euro était la mer à boire.
J’ai fini par être un passionné de l’infographie mais aussi du monde freelance car je commençais à exercer en plusieurs domaine comme freelance.
Quelque mois après, j’ai ouvert un compte Facebook professionnel en vue d’embrasser plus d’opportunités. Mes correspondants n’étaient que des étrangers en majorité des indiens, des canadiens et des américains.
C’est sur ce compte facebook que j’ai fait la connaissance de Mme Suprithi Chouldary qui travaillait à Apelo Consulting, une société basée en Inde dans laquelle j’ai aussi travaillé par le biais de cette dame.
Apelo Consulting m’a montré la véritable utilité d’Internet.
J’ai travaillé en freelance chez Apelo Consulting.
Des sociétés de recherche ont souvent besoin de prendre des informations sur certaines entreprises ou sur une population (Informations sures, par exemple, comment cette société fonctionne-t-elle ? utilise-t-elle les dernières technologies ? Le nombre d’employés, le nombre de clients, quels sont les revenus d’une telle population ? où font-ils leurs achats ? etc…). Ces sociétés de recherche contactent le cabinet Apelo Consulting et ce dernier à son tour recrute d’autres gens pour les aider dans la tâche. Mon rôle donc était de contacter les entreprises sur lesquels une recherche est ouverte ou de contacter des personnes qui y travaillent.
C’est à ce stade que je gagnais vraiment gros, selon moi en tout cas. Une mission pouvait me rapporter dans les 200 €.
Enfin, je commençais à sortir peu à peu de mon trou. J’achetais des livres pour encore apprendre sur le monde freelance, j’ai beaucoup aimé « Tu vas aimer être freelance » de Johann Ouaki, ce livre est plein de conseil pour le développement de son leadership et de ses affaires !
Mon aventure avec le cabinet Apelo Consulting était entre Mai et Septembre 2018.
Alors, que faire avec ma carrière académique ?
Je voulais intégrer une école de télécommunication reconnue basée à Abidjan, mais pendant que je m’apprêtais à rejoindre cette école, ma sœur annonce à mes parents qu’elle vient d’être admise à un concours d’entrée dans une école de prestige à Dakar (Sénégal) pour ses 2 années de Master. Tous, ignorons qu’elle avait présenté un concours.
Malgré que la scolarité dans cette école est vraiment élevée, mes parents ont décidé que ma sœur aille dans cette école et que moi je sois dans une grande école autre que celle que je voulais, chose que j’ai refusé.
Tout le monde me disait d’y aller mais je voulais être sûr que je n’allais pas encore regretter ce choix. J’ai refusé d’y aller.
J’ai fait encore une nouvelle année sans être inscrit (2018-2019).
Durant cette année, je me suis perfectionné dans la maintenance informatique et le traçage de mobile (Iphone).
Plusieurs mois plus tôt, j’avais présenté le concours de l’armée de l’air, concours que j’ai validé haut les mains. Les admis devraient être contactés au cours des mois qui suivaient mais jusqu’aujourd’hui, je n’ai reçu aucun message.
En naviguant sur le web, j’ai vu une annonce d’une agence qui fait la promotion des études au Maroc. J’ai immédiatement fait part de cela à ma sœur ainée qui en a convaincu mes parents qui n’étaient pas vraiment d’accord à ce que je parte au Maroc pour des raisons que j’ignore, mais après plusieurs tentatives, ils l’ont finalement accepté.
C’est le 30 Août 2019 que j’ai posé pied sur le sol marocain.
Aujourd’hui j’étudie dans les System & Networks IT (Les systèmes et réseaux informatiques) au école MIAGE-Casablanca.
Ma première rencontre avec M. REFFADI
J’ai fait la connaissance de M. REFFADI au cours de son programme SELF, et je peux dire qu’assister à l’une de ses séances a été pour moi un moment riche en émotions positives, il m’a permis d’évaluer mes capacités, réaliser le point où je suis et aussi connaitre le niveau que je peux atteindre.
Savez-vous c’est quoi le RÊVE ?!
Le rêve est un point dans l’espace vie constitué de plusieurs coordonnées dont le temps ; les compétences, les connaissances et les réseaux.
Avoir un rêve, c’est donc bien ! Mais pour le bâtir, il faut une méthodologie tel un architecte devant un projet de construction et le temps devient donc le premier élément nécessaire dans la réalisation de ce rêve. Aujourd’hui, comme depuis toujours d’ailleurs, le temps est une monnaie d’échange, elle « achète » le savoir et la compétence, elle développe les relations.
Eh oui ! Rien ne s’obtient d’un instant à l’autre.
C’est le temps qui achète les diplômes, les diplômes justifient ce que nous savons. C’est encore le temps qu’il faut pour développer nos compétences et nos compétences justifient notre salaire (Qu’il soit brut, social ou autre).
Entreprendre dans le temps :
- C’est utiliser le temps à bon escient,
- C’est investi de son temps dans le développement de soi,
- C’est la recherche de compétences afin de construire son rêve et être assis à un moment de la vie au premier banc de la classe H.I.M :
- Heureux ;
- Indifférent ;
- Ou Malheureux.
Une des phrases de M. REFFADI qui m’a beaucoup marqué et continue d’être une parole de motivation pour moi :
Les gens qui résolvent les problèmes ont plus de respects que les gens ordinaires.
Allez voir dans tous les domaines d’activités, lisez l’histoire de tous les entrepreneurs qui ont impacté le monde, vous constaterez qu’ils sont ce qu’ils sont parce qu’ils ont donné solution à un problème, mais il a fallu du temps pour réunir connaissance et compétence afin d’arriver à cette solution.
Même si certaines activités me rapportent, le jeune rêveur que je suis, après avoir entendu tous ces mots de M. REFFADI, n’est pas prêt à abandonner.
J’ai longtemps rêvé en perdant du temps, maintenant, je rêve, je me fixe des objectifs et j’attaque.
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